Voilà quelques jours, j’ai entendu parler de l’ouverture de cette classe préparatoire pour les études de médecine. Bien entendu, je ne pourrais pas parler de comment se passe l’ambiance au sein de cette prépa pour la simple est bonne raison que je n’y ai jamais été.
Néanmoins, pour avoir été l’un des élèves d’Alexandre Lucas pendant deux ans dans une prépa, je me doute qu’il a dut la vouloir à son image à savoir à la fois humaine et sérieuse.
Je m’explique :
Pour le sérieux, je pense qu’il n’y a pas à développer. Ses cours étaient propres, organisés, basés sur les ceux des professeurs de l’université (car après tout, c’est sur leurs cours que les élèves seront interrogés pendant les concours) et cherchait toujours toutes les incohérences possibles d’une page à l’autre pour les souligner. Bref, un travail méticuleux qui s’accompagnait d’énormément de QCM type concours dont il nous donnait une correction détaillée avec page de référence et explications complémentaires dans les cas les plus douteux.
Pour le côté humain, Alexandre Lucas est quelqu’un qui m’a donné le sentiment d’être toujours à l’écoute, ouvert à la critique et même qui en demande pour pouvoir se corriger. Bien sûr, il y a toujours moyen de plaisanter avec lui pour décompresser un peu, et ça a son importance. Ce qui me désole un peu, c’est que les échecs de ses élèves l’affectent au point de certaines remises en questions qui parfois n’ont pas lieux d’être. J’en sais quelque chose, puisque malgré tout, je n’ai pas eût mon concours.
Je peux comprendre que certains s’inquiètent de l’utilité d’une prépa. Soyons honnête, cela reste coûteux et il y aura toujours des élèves qui réussiront sans. Néanmoins, en ce qui me concerne, j’ai pût en bénéficier et cela m’a poussé à acquérir une méthode de travail, à insister sur des points que je trouvais superflus, à pouvoir comparer mon évolution dans le travail avec d’autres, mais aussi à avoir un point de repère dans cette année qui sera sans doute l’une des plus marquantes dans la vie de l’étudiant en médecine. Ceux qui m’ont connu à l’époque savaient que je passais plus de temps entre les murs de la prépa que chez moi, pour la simple est bonne raison que ça me permettait de distinguer le travail du temps de sommeil, mais aussi de toujours avoir quelqu’un sous la main pour comprendre un point obscur d’un cours.
Au final, je me contenterais de souhaiter bonne chance à tous, que vous décidiez ou non de rejoindre Prépa Sup Santé, et bon courage pour l’année à venir, car si vous êtes étudiant en première année de médecine, il va falloir s’accrocher.